PARIS 2019

TRIPS-AAA
 

Week-end  du 5 et 6 octobre 2019

Samedi

Samedi matin, nous nous sommes retrouvés au Café Coutume, 60, rue des Écoles, avant de visiter le Centre Culturel finlandais, dont la rénovation a été assurée par  Juhani Pallasmaa, un des grands noms de l'architecture finlandaise d'aujourd'hui. L’immeuble de style haussmannien datant de 1862,  abrite les locaux de l'Institut, en lieu et place de l'ancien cinéma Cluny-Écoles, fermé en mars 1985. L'intérieur et l'ameublement sont représentatifs du desgn finlandais, où le bois tient une grande place.  Les fenêtres de la grande salle polyvalente ouvrent une perspective aérée sur les thermes de Cluny. En 2017-2018, l’Institut a été entièrement rénové par le cabinet de l’architecte Pekka Littow (Littow Architectes) puis rouvert au public en juillet 2018. Le Studio Joanna Laajisto a réalisé la décoration intérieure.

A 11h nous avons traversé la rue pour la visite du Musée de Cluny avec l’architecte Bernard Desmoulin,

Après le déjeuner (dans le beau volume du Coutume), nous nous sommes dirigés vers la Rotonde de Ledoux pour un rendez-vous avec l’épatant Patrick Bezzollato, architecte  et guide conférencier. www.redecouvrir.paris
Quel plaisir de déambuler avec lui le long du canal de l'Ourcq !

  • La Rotonde de la Villette (1785) est le vestige le plus spectaculaire de l’enceinte des fermiers généraux. L’histoire du réseau fluvial nous a été contée depuis la mise en eau du bassin de la Villette (1808), l’implantation de grandes industries sur ses berges et les transformations contemporaines après leur départ.
  • Le long du canal de l’Ourcq, après la Petite Ceinture, nous avons appris l'histoire des anciens abattoirs à la Villette et la reconversion complète du site qui a donné naissance au plus grand parc urbain de Paris. La visite se poursuivit vers Pantin avec un regard sur les anciens Grands moulins, le Centre national de la danse, les bâtiments de la Chambre de commerce et de l’industrie (actuel siège de l’agence de publicité BETC) et se termina devant l’époustouflante Philharmonie de Paris (arch. Jean Nouvel)
  • Après l’apéro, on a commencé à faire la queue pour pouvoir y entrer. Histoire surtout de découvrir la grande salle et sa fameuse acoustique. Bon, c’était la Nuit blanche, alors, même de l’autre côté du périph’, les cyclistes poireautaient par centaines pour y accéder ! Nous avons attendu plus d’une heure (certains trippers ont renoncé) pour entrer dans ce bâtiment hors du commun. Dans le grand auditorium, nous avons eu le loisir d’admirer son architecture (sublime) en attendant l’arrivée du musicien. Et là, horreur ! Visiblement, le compositeur n’a pas du faire ses gammes et ne maitrise qu’une note (avec des modulations, certes…). Le conceptuel dans toute sa prétention et son ennui. On a tenu 15 mn quand même !

Dimanche 

Dimanche matin, rendez-vous à la Cité de l’Architecture pour découvrir l’expo Ciriani (en prévision du trip au Pérou)

  • Depuis l’ouverture de la Cité de l’architecture et du patrimoine, les collections du musée s’enrichissent régulièrement grâce aux donations, aux achats et aux dépôts d’œuvres. Le cycle d’accrochages Nouvelles Acquisitions rend hommage aux donateurs et aux mécènes grâce auxquels les collections se développent. En 2017, l’acquisition d’un ensemble exceptionnel de maquettes et de dessins d’Henri Ciriani a permis que soit représentée dans les collections l’une des personnalités majeures de l’histoire de l’architecture contemporaine. D’origine péruvienne et naturalisé français, Henri Ciriani est à la fois architecte et enseignant. Distinguée par la critique et l’historiographie, son œuvre est liée à plusieurs épisodes clés de l’architecture depuis les années 1960 jusqu’aux années 2000 : au sein de l’AUA ou à titre individuel, il s’est d’abord imposé comme un des acteurs majeurs du renouveau du logement social. En 1983, il est lauréat du prix de l’Équerre d’argent et du grand prix national d’architecture. Après l’ouverture de sa propre agence, sa production connaît un tournant alors qu’il remporte les concours publics du musée de l’Arles antique (1983-1995) et de l’Historial de la Grande Guerre à Péronne (1987-1992), modèles de l’architecture muséale contemporaine. Sa réflexion sur l’espace moderne et l’héritage corbuséen sont à l’origine d’une recherche formelle sans cesse renouvelée, suivant un projet intellectuel fondé sur le rôle social et politique de l’architecture.
    Sa pratique architecturale est indissociable de son activité d’enseignant, qu’il exerce tout au long de sa carrière au Pérou et en France. Ses méthodes d’enseignement du projet ont influencé des générations d’étudiants, notamment à l’UP7 dans l’atelier Ciriani- Maroti (1972-1977) et au sein de l’UP8 où il crée le groupe UNO (1977-2002). https://www.citedelarchitecture.fr/fr/evenement/henri-ciriani
  • Pour déjeuner dans le quartier (en évitant les restaurants du Palais de Tokyo), nous avons opté pour le BaaGaa (57, rue de Longchamp), où on est fort bien accueillis par Robert. Bon choix ! Leurs burgers, à base de produits français et bien sourcés, nous ont beaucoup plu.
  • L’après-midi, on avait envisagé d‘aller  voir l’expo sur Charlotte Perriand à la Fondation Vuitton. Mais craignant la foule, nous nous sommes décidés pour l’expo Fibra Architectures au Pavillon de l’Arsenal… et on ne l’a pas regretté !  Elle est présentée jusqu’au 14  novembre
  • https://www.pavillon-arsenal.com/fr/expositions/

Musée de Cluny

Le Coutume,
café de L'institut Finlandais

Canal de l'Ourcq

Philarmonie